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menteraient mériteraient sa valeur et son importance de toute l’influence de leur position et de leur fortune.

Ils prirent le nom de Fraternité des Maçons libres et acceptés.

Mais ce dualisme d’ouvriers et d’intellectuels leur fut fatal, et, au commencement du XVIIIe siècle, la « Fraternité » ne comptait plus que quatre groupes ou Loges qui se réunissaient régulièrement en Tenues à Londres dans quatre auberges d’ouvriers.

Or, le 24 juin 1717, les Rosicruciens Jean-Théophile Desaguliers, naturaliste, et Jacques Anderson, ministre protestant, « assistés, dit la lettre de convocation, des frères Georges Payne, King, Calvert, Lumden, Malden, Elliot, et beaucoup d’autres », convoquèrent dans l’auberge du « Pommier » sise dans Charles-Street, à Londres, près le marché de Covent-Garden, les membres des quatre loges qui se trouvaient seules en activité à cette époque.

Cette réunion avait pour but d’opérer la fusion de la Fraternité des Maçons libres et acceptés avec la Société alchimique des Rosicruciens, afin de permettre aux Rosicruciens d’abriter leurs recherches alchimiques et leurs idées gnostiques sous le manteau respecté de la Fraternité, et de procurer aux Maçons libres et acceptés les avantages que, seuls, les adeptes riches et in-