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Chrétien Rosencreuz, fondateur de la Société alchimique des Rosicruciens.

« Le nom de Rosicrucien venait de l’emblème adopté par la Société : une rose sur une croix symbolisant philosophiquement l’union de la science et de la foi, et gnostiquement le salut, non par la foi, mais par la science !

« Les membres de cette société se consacraient à l’étude de l’alchimie[1] et à la propagation de la Gnose. D’abord peu nombreux, leur nombre s’était accru successivement, à tel point qu’au commencement du 18e siècle ils étaient fort estimés en Angleterre surtout, où ils jouissaient d’une influence des plus considérables.

« Il existait à cette époque un groupe d’ouvriers constructeurs d’églises qui depuis le IXe siècle avait le monopole de la science architecturale et se réservait l’exploitation du style gothique alors en usage.

« Dans la suite, cette corporation d’ouvriers constructeurs ne se borna pas seulement à donner à ses membres les leçons techniques indispensables au métier de constructeur ; elle

  1. Nous qui nous vantons d’avoir passablement étudié l’Alchimie (Biologie minérale, Problème du Mal, Revue rose, etc.) pouvons affirmer n’avoir rien trouvé d’intéressant dans les manuscrits dits rosi-cruciens, ni rien démontrant que les Rost-Cruciens se soient plus spécialement occupés d’alchimie. (N. D. L. A.)