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ger par des évêques : en Belgique, Prusse, Bohême, Autriche, Russie, Italie, République Argentine et Canada. Dans plusieurs de ces pays, elle compte de nombreux adhérents.

L’assemblée des Évêques forme le Haut Synode Gnostique qui a été reconstitué définitivement au Concile tenu à Toulouse au mois d’août 1903.

Ce concile a décrété que le Gnosticisme ne prétend s’imposer aux consciences ni par la force du pouvoir civil ou militaire, ni par de vaines menaces de châtiments d’outre-tombe ni par de fallacieuses promesses de récompenses futures. Basé sur la tradition universelle et sur la philosophie et la science moderne, il ne s’adresse qu’à la raison. Il admet la liberté absolue de conscience et d’examen chez tous les hommes et les traite tous en frères.

Loin de combattre la civilisation moderne comme le fait l’Église romaine, l’Église gnostique admet les gouvernements qu’il plaît aux peuples de se donner, et, respectueuse des lois civiles, elle reconnaît le divorce, dans les limites fixées par ces lois. Car, chez elle, il n’existe pas de sacrement de mariage.

L’église Gnostique n’est pas une église publique, ouvrant les portes de ses assemblées au premier venu. Ne visant pas au nombre des membres, mais à leur qualité, elle constitue