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« Lutte longue, acharnée, épouvantable, atroce, dans laquelle les Albigeois furent dispersés, traqués, pendus, brûlés.

« On croyait qu’il ne restait rien d’eux, Erreur ! Les Templiers héritèrent de leur doctrine et en firent leur religion.

« Mais le gnosticisme christianisé triompha du gnosticisme pur, et l’Eglise Romaine anéantissait les Templiers[1] au commencement du XIVe siècle en même temps que le concile de Vienne condamnait leur doctrine.

« Le gnosticisme ne disparut pas pour cela. Il fut conservé par la société des Rosicruciens, laquelle se consacra à l’étude de l’alchimie et à la propagation des doctrines gnostiques et dont les descendants s’allièrent le 24 juin 1717 avec la « Fraternité des Libres-maçons » pour fonder la Franc-Maçonnerie.

« Le gnosticisme fut dès lors la doctrine secrète de la Franc-Maçonnerie[2].

« Aujourd’hui, des maçons instruits et des spiritualistes initiés, armés en outre des découvertes de la science moderne, veulent reconsti-

  1. C’est Philippe-le-Bel, on le sait, qui fit brûler les Templiers. D’où ce nom que les sorciers hurlent au sabbat : « Ah ! Philippe ! Philippe ! » (N. D. L. A.)
  2. Selon nous, ces deux sociétés n’en ont toujours fait qu’une, Le portail gauche de Notre-Dame est typique : la Vierge y tient une croix avec une rose en son centre. Les Compagnons maçons qui élevèrent la cathédrale signèrent ainsi leur œuvre. (N. D. L. A.)