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Les prêtres ne sont que des hommes… Il y a de mauvais hommes partout.

Nous désirons né pas critiquer le Catholicisme. Personnellement, nous lui sommes profondément reconnaissant de quelques adoucissements qu’il apporta à de pénibles moments, de ces sublimes cathédrales, de cet art vraiment divin qu’il inspira.

Qu’il nous soit uniquement permis de dire que, trop unifié, il ne s’adapta pas, indistinctement, à tous les pays, à tous les climats, à tous les tempéraments. Ses règles manquent d’élasticité. Un cerveau curieux ou indépendant ne peut s’y enfermer. J e ne parle pas de ses dogmes fondamentaux qu’il faut naturellement épouser, je parle de ses statuts intérieurs, un peu mesquins, si éloignés de ces espaces immenses, de ces lacs bleus à l’horizon clair où Jésus prêchait la charité, j e parle de ses cérémonies pompeuses, trop dorées, trop illuminées, si éloignées de la vie simple, rustique des premiers initiés…

Cela a fait des mécontents, des jaloux. C’est dans l’ordre des choses humaines.

De là les schismes, c’est-à-dire le Shatanisme.

Il ne faut pas enfermer un enseignement aussi vaste que celui du Christ parmi les murs d’un temple. Le Catholicisme, c’est une religion de plein air, ouverte à tous, vieux et jeunes, riches et pauvres, large, haute, immense comme ce