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eux, et ne déclare pas ce commerce impie, Elle autorise donc l’incubat et le succubat, (L’incubât est le commerce d’un être de l’invisible avec une femme, le succubat celui d’un être de l’Invisible avec un homme).

Pourtant, certains rituels disent qu’elle les proscrit. Il faut distinguer : elle proscrit l’incubat et le succubat exercés par des démons, mais non ceux exercés par des Élémentals. Car, les incubes et succubes sont tantôt démons, tantôt Élémentals[1].

Ils sont, quelquefois aussi, animaux.

Bien entendu, l’incubat ou le succubat est tantôt voulu, désiré, tantôt contraint. En ce cas, il faut se dépêcher de chasser l’élémental ou le démon selon les moyens indiqués. Il est voulu chez les spirites.

Voici ce que Del Rio déclare dans ses Controverses et recherches magiques :

« … Les Démons peuvent prendre les corps

  1. Ils peuvent être, aussi, des Anges. Et, naturellement, l’Église autorise le commerce avec les Anges. Il faut bien se rappeler que l’Église donne aux Anges un corps ; voici un passage textuel du Concile de Latran ; « Les anges sont des intelligences non tout à fait dépourvues de corps et non insensibles : ils ont un corps subtil de la nature de l’air ou du feu. On les a vus sous la figure humaine. »

    Où s’arrête l’amour spirituel ? On se rappelle dans La Faute de l’abbé Mouret, le chef-d’œuvre de Zola, l’abbé Mouret terrassé par son amour pour la Vierge. Et certains passages de Sainte Catherine de Gênes et de Sainte Madeleine de Pazzi ne laissent aucun doute sur la nature de l’amour qu’elles éprouvent pour Jésus et la Vierge.