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tespan), aux mêmes intentions, et la Laporte était présente ; et après que tout fut fini voulant reprendre son manteau sur une chaise, if trouva sur cette chaise un écrit qui devait être la copie d’un pacte, attendu qu’il n’était qu’en papier, au lieu que les pactes doivent être écrits sur du parchemin vierge, où il lut ces termes :

« Je… fille de… je demande l’amitié du Roi et celle de Mgr le Dauphin, et qu’elle me soit continuée, que la Reine soit stérile, que le Roi quitte son lit et sa table pour moi, que j’obtienne de lui tout ce que je lui demanderai pour moi et mes parents, que mes serviteurs et domestiques lui soient agréables, chérie et respectée des grands seigneurs, que je puisse être appelée aux conseils du Roi, et savoir ce qui s’y passe, et que cette amitié redoublant plus que par le passé, le Roi quitte et ne regarde la Vallière, et que la Reine étant répudiée, je puisse épouser le Roi. »

Leroy, gouverneur des pages de la petite écurie, a été le premier qui lui a proposé de travailler pour madame de Montespan ; croit qu’il y avait déjà des gens qui travaillaient pour le même dessein ; le sollicita pendant plus d’un an à dire la première messe. Il y avait un gentilhomme qui le sollicitait conjointement pour la même affaire ; ne put savoir son nom ; son laquais lui dit qu’il s’appelait Saint-Morisse :