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mêmes considérations empêcheront que madame Brissart ne puisse être jugée, la Pelletier étant celle qui a été employée, et qui a su ou servi au projet ou à l’empoisonnement prétendu de la sœur de madame Brissart.

Il y a encore une grande suite d’autres accusés considérables qui trouvent l’impunité de leurs crimes dans le salut de Delaporte et de la Pelletier. La fille de la Voisin ne peut être jugée, non plus que Mariette, quelque chose qui survienne à son égard. Latour, Vautier, sa femme, chargés par la Voisin et par d’autres d’être artistes et dangereux sur le fait du poison, et poison dangereux par les parfums, accusés sur le tout du crime de lèse-majesté au premier chef, ils resteront non seulement impunis ; mais, par les considérations qui feront tenir leurs crimes secrets, leur procès ne pourra être achevé d’instruire.

Sur quoi observer que peut-être ce qui semble si secret et si caché l’est beaucoup moins qu’on ne pense.

Lorsque la Voisin a été entendue sur la sellette, il a été parlé de madame de Montespan et de la demoiselle Des Œillets ; à la vérité, il en est revenu quelque chose dans le public ; mais je suis obligé de dire, à l’honneur des juges, qu’ayant entendu, par les interrogatoires faits à la Filastre sur la sellette par M. Boucherat,