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crimes, ni de connaître non plus la qualité et l’étendue de ce mal.

Ça été sur les premières découvertes que, par cet esprit de sagesses, cet esprit principal que Dieu a donné à S. M., par l’esprit de justice, et pour le bien public seulement, car il ne s’agissait et il n’y avait aucune connaissance des faits particuliers, lorsqu’il y a près de deux ans S. M. ordonna aux juges de rendre justice, sans distinction et sans acception de personnes, et qu’il leur marqua ses intentions et leur devoir en des termes si justes et si précis qu’ils ne s’effaceront jamais de la mémoire de ceux qui les ont en tendus, qui comprirent bien dès ce temps-là que S. M., instruite de la loi de Dieu, savait mieux que personne que c’est de cette sorte de crimes que les rois sont particulièrement chargés de faire faire justice.

Quant aux faits particuliers dont j’ai rendu compte selon l’état des procédures, ce sont de véritables charges, ce sont des accusations de crimes de lèse-majesté divine et humaine ; il n’y a rien de plus grand, il n’est rien de plus important que l’éclaircissement entier et parfait de ces accusations, et que la punition de cette sorte de crimes.

Cependant, et voici sans doute la plus grande de toutes les difficultés : est-il ou non de la gloire de Dieu, de l’intérêt du Roi et de celui de l’État

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