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fois sortir de la petite chambre, à côté de celle de sa mère, revêtu de sa chasuble et entrer dans la chambre pour y dire deux autres messes en différents jours, auxquelles elle n’assista point, mais avait aidé à préparer l’autel et choses nécessaires pour la messe.

L’autel se faisait sur des sièges, sur lesquels on mettait un matelas ; la femme sur le ventre de laquelle la messe devait être dite était mise toute nue, les jambes pendantes en bas, et ayant la tête renversée sur un oreiller qui était posé pour cela sur une chaise renversée, et après qu’il avait été mis un linge ou une serviette sur le ventre de la femme, l’on y mettait la croix sur l’estomac et le calice sur le ventre ; y avait aussi à côté des cierges allumés, qui étaient posés sur des sièges ; et a vu dire de cette sorte de messes deux fois au Prieur, lesquelles il disait à l’ordinaire et comme on a accoutumé de les dire, à la réserve qu’au temps de l’élévation du corps de Notre-Seigneur, Guibourg disait les noms des personnes pour qui cela était fait, et avait aussi un livre écrit à la main, qui lui servait à la messe. Delaporte et Pelletier ont assisté et répondu à de ces sortes de messes chez elle.