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forte pour qu’ils y puissent rester plus longtemps, gênés et resserrés, je dis que si c’est là le cas ordinaire de la génération des différents êtres… »

Virgile dit : « Les juments portent quelquefois la tête au vent, et, s’arrêtant sur les montagnes, elles y respirent le zéphyr ou vent du couchant ; d’où il arrive souvent que, sans s’être accouplées, elles conçoivent par la seule influence de ce vent ; elles courent, ensuite, à travers les vallons et la montagne, sans jamais se tourner vers l’orient, mais toujours vers le septentrion ou vers le midi. »

Hippocrate assure que sa mère n’avait eu aucun commerce charnel avec son père pendant près de deux années avant sa naissance ; que, se promenant, un soir, dans son jardin, elle se sentit tout à coup agitée d’une façon surprenante, telle qu’elle ne pouvait elle-même l’expliquer, et que c’était de ce moment qu’elle comptait pour la naissance de son fils.

Le cardinal de Polignac, auteur de l’Antique Lucrèce, dit la même chose de sa mère.

… Mais, abordons une autre question du même genre :