ployer cette méthode : il faut qu’au moyen
d’un appareil disposé à cet effet une source
lumineuse surgisse au moment propice, qui,
frappant à point les paupières, y provoque le
réflexe, permettant à la suggestion de prendre
corps.
« Il est impossible de dire le moment où cette lumière est nécessaire, car, variant d’un sujet à l’autre, il n’est calculable que par tâtonnements.
« C’est en cet état de somnambulisme que la suggestion se réalise. Mais, comme l’expérimentateur ne possède plus alors de volonté propre, il importe auparavant que cette suggestion soit fortement imposée. Dans ce but, il faut, antérieurement à la phase léthargique, bien déterminer l’individualité de la personne incube ou succube que l’on désire, il faut se figurer qu’elle est là, dans le lit, et qu’on la possède ; puis, afin de faciliter la volupté, d’aider à l’organe, on peut également employer un bandage que les pharmaciens ont nommé « la contre-partie ». Mais, son emploi n’est que temporaire, car, lorsqu’on a pris l’habitude de l’incubat ou du succubat, que les hésitations charnelles sont domptées, ce subterfuge devient inutile, et les phénomènes se produisent sans difficulté.