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poussière, sur la sciure, soufflant violemment, la poitrine oppressée, le corps en sueur, les cheveux éparpillés sur les épaules.

Et dès que les chiens, reposés, se relevaient, à coups de pied il la relevait, et il fallait qu’elle recommençât à travailler.

Les exercices étaient variés !

Il l’obligeait à se disloquer en tous sens, tantôt faisant le grand écart plusieurs fois de suite jusqu’à ce que, n’en pouvant plus, elle roulât par terre, laissant filer, sur la même ligne, à droite et à gauche, chaque pied — et, encore, bondissait-il à cheval sur ses épaules, pesant de tout son poids, — et, Hélène sentait quelque chose se déchirer en elle, comme si son corps allait se fendre verticalement ; tantôt, courbant le corps en arrière jusqu’à ce que les mains posassent sur le plancher, et demeurant dans cette situation, le cou affreusement tendu, le visage congestionné, les reins presques brisés ; et, comme cela ne suffisait pas, Marcus sautait sur le ventre, y dansait, y trépignait, chaussé de bottes éperonnées ; ou bien, il s’y installait à califourchon, et forçait Hélène — il appelait cela faire de l’équitation ! — à avancer, à reculer à quatre pattes, lui faisant lever, tendre