de naissance. Mais, j’y mets le prix, sois
honnête ! »
Autre lettre :
« Je pense que tu te fiches de moi. Ce sera tant pis pour toi. Il ne manque pas de maquerelles à Paris. La grosse B…y ou Cécile me fourniront tout ce que je leur demanderai. La première m’enverra sa propre fille si je la lui demande. Quant à toi, si tu m’embêtes, je ferai fermer ta boutique, ce n’est pas pour rien que je fais partie de plusieurs ligues moralisatrices. »
Autre lettre :
« Tes deux derniers colis étaient bien. Seulement l’un avait les ongles sales. Je ne te demande pas, pardi, des filles d’impératrices, mais tu pourrais dire à tes élèves d’acheter deux sous de citron et s’en laver le bout des doigts. Et puis, pendant que tu y seras, tu leur recommanderas de ne pas employer du savon trop bon marché ou de l’eau de Cologne à deux francs le litre : ça pue. Et les dessous ! bon Dieu ! fais soigner les dessous ! les dessous et les dessus ! je n’aime pas les jupes crottées, tu le sais pourtant bien. Et, surtout, des escarpins vernis, à hauts talons ; pas de bottines. »