le calice de ses menstrues, et l’homme
qui l’accompagnait ayant passé dans la
ruelle du lit avec Guibourg versa de son
sperme dans le calice. Sur le tout, la des
Œillets et l’homme mirent chacun d’une
poudre de sang de chauve-souris et de la farine
pour donner un corps plus ferme à
toute la composition, et, après qu’il eût
récité la conjuration, il tira le tout du calice
qui fut mis dans un petit vaisseau que la des
Œillets ou l’homme emporta. »
Rappelons, à ce propos, que ces ingrédients étaient nécessaires parce que ce qui différencie la messe noire de la messe ordinaire c’est que dans celle-ci le Concile de Nicée décida de se contenter du simulacre de la Présence, tandis que dans celle-là la présence du Dieu — Principe de Vie doit être réelle.
Aujourd’hui, il faut bien, avons-nous dit, se contenter de cendres d’enfant. Il faut bien se contenter ? Et que diable font donc les chiromanciens, cartomanciens, graphologues dont les annonces s’étalent cyniquement dans les journaux sinon, la plupart du temps, se livrer à des avortements dont les produits servent à des opérations magiques ?
… Parmi les satanistes, il convient de ran-