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AVERTISSEMENT


La dissertation dont nous donnons aujourd’hui la traduction fut écrite en 1838, à l’occasion d’un concours ouvert par l’Académie de Norvège[1]. Elle fait partie de l’Éthique de Schopenhauer, qui contient en outre une longue exposition des principes de sa morale. La dernière édition est précédée de deux préfaces, dirigées en grande partie contre l’Académie de Danemark, qui n’avait pas couronné cette se-

  1. Voici l’énoncé de la question mise au concours par l’Académie Royale de Norvège : « Num liberum hominum arbitrium e sui ipsius conscientiâ demonstrari potest ? » En français : « Le libre arbitre peut-il être démontré par le témoignage de la conscience ? » Le prix fut décerné à la dissertation de Schopenhauer (à Trondhiem, le 20 Janvier 1839).