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NOTE SUR CETTE TRADUCTION


Les œuvres suivantes de Schopenhauer ont été traduites en français : Le monde comme volonté et comme représentation, par A. Burdeau (3 vol. in-8o) ; La quadruple racine du principe de la raison suffisante, par J.-A. Cantacuzène (1 vol. in-8o) ; les « Deux problèmes fondamentaux de la morale », en deux volumes : le premier, sous le titre d’Essai sur le libre arbitre, qui renferme le mémoire couronné par la Société royale de Drontheim, traduit par M. Salomon Reinach ; le second, qui contient le mémoire « non couronné » adressé à l’Académie des sciences de Copenhague, Le fondement de la morale, par A. Burdeau. Quant aux Parerga et Paralipomena, il n’en existe pas encore de traduction en notre langue. On n’en possède en français que les Aphorismes sur la sagesse dans la vie, un des essais les plus étendus et les plus intéressants, traduit par J.-A. Cantacuzène, et les deux chapitres fameux sur les « Douleurs du monde » et les « Femmes », qui forment la majeure partie du petit volume publié par M. Jean Bourdeau sous le titre de Pensées, maximes et fragments de Schopenhauer[1].

Nous nous proposons de combler cette lacune incontestablement regrettable pour les amateurs de Schopenhauer qui ne peuvent pas le lire en allemand, et de donner au public français les Parerga et Paralipomena dans leur intégralité. Disons tout de suite que nous éviterons le reproche adressé par notre philosophe aux traducteurs, « qui corri-

  1. Tous ces ouvrages ont été publiés par la librairie Félix Alcan.