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Jean. — … ?

Hector. — Il n’y en a pas deux comme lui à Paris. De cette ville, il n’a encore vu que le zinc des mastroquets. Il pompe. Il pompe. Il est ivre du matin au soir… Il n’a pas encore désempli depuis son débarquement…

Jean. — Hier soir, il a découché, au grand scandale de ta belle-mère.

Hector. — Je te crois. Il a été cuver son vin au poste. Alors, c’est entendu, tu ne m’accompagnes pas ? Il y a là une petite brune qui est l’amie d’une petite blonde qui est… enfin, tu ne t’embêterais pas…

Jean. — Brunes et blondes, ce sont des articles spéciaux pour étrangers et, maintenant, je suis de la localité. Elles ne me disent rien…

Hector. — C’est peut-être bien que Pauline te dit trop, elle ?

Jean. — Hector…

Hector (parlant nègre). — Toi pas fâcher. Totor bon garçon. Pas manger petit blanc. Pas faire mal à gentille Pauline. Pas même faire mal à petite bourgeoise. Surtout pas rechercher itou. Totor danser. Totor quadriller à Tabarin, Dansa la bamboula… Adieu…