chère Madame Maria, il n’y a pas à s’y tromper. C’est bien lui. (Criant.) Hector… Hector…
Hector (arrivant en face du wagon). — Salut, la compagnie. Les voyageurs pour Paris ? Présent. Salut, beau-papa.
Madame Ramelin. — Vous ici, mon fils ?
Hector. — J’arrive de Bruxelles… (Il entre dans la voiture.) Bonjour, maman… bonjour, belle-maman.
Madame Ramelin. — Vous partez pour Paris. Est-ce que, par hasard ?…
Hector. — Si je vous accompagne ? Un peu, sans doute. Il y a trop longtemps que je désirais revoir la petite bourgeoise. Un cœur d’époux, quoi ! Aussi je me suis dit, ce matin, au dernier moment…
Monsieur Brayant. — Ah ! c’est donc au dernier moment ?…
Hector (poursuivant). — … Tantôt, maman part à la recherche de ma femme, et mon devoir est de l’accompagner. Faisons la surprise à maman.
Madame Ramelin (vaguement inquiète). — En effet, pour une surprise… (Changeant de ton.) Ton patron a bien voulu t’accorder cinq jours de congé ?
Hector. — Mon patron ?… Quel patron ?