quer que nous avons encore un tas de paquets à faire et qu’il est déjà passé cinq heures.
Madame Brayant. — Cinq heures, bon Dieu ! et nous restons ici à bavarder… Abie, partons…
Madame Ramelin. — Réunion ici, n’est-ce pas ? Nous nous rendrons ensemble à la gare de Longdoz. Comme elle n’est qu’à cinq cents mètres d’ici, Marie nous aidera pour porter les valises, ce qui nous épargnera une vigilante.
Madame Brayant (prenant congé). — À tantôt, Madame Hortense.
Monsieur Brayant (saluant). — Mes devoirs…
Ils sortent.
Madame Ramelin (criant dans la cage d’escalier). — N’oubliez pas l’heure. Il vaut mieux arriver tôt à la station pour pouvoir choisir ses places dans un compartiment vide.
Elle se retourne et aperçoit Marie qui vient d’entrer et qui mange à même une énorme tartine de maquèye.
Madame Ramelin. — Allons, houp, Marie. Est-ce que vous allez me laisser encore toute seule dans ce lamburin-là ? Fourrez tout cela dans les sacs de voyage, comment que vous pourrez et surtout poussez bien dessus pour que tout y entre, par exemple.