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SUZANNE, (défaillante). — Parce que je te veux.

HECTOR. — Pourquoi me veux-tu ?

SUZANNE. — Parce que je t’aime.

HECTOR. — Tu m’appartiens ?

SUZANNE, (sans force). — Toute.

HECTOR, (relâchant l’étau nerveux de la main). — Bien.

SUZANNE, (sanglotante). — Hector…

HECTOR. — Que veux-tu encore ?

SUZANNE. — Je suis sage ?

HECTOR, (flegmatique). — Que veux-tu encore ?

SUZANNE, (mourante). — Tes lèvres, que je veux… tes deux lèvres, mon homme…


FIN