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donné le dernier coup de pouce !… Il l’aura voulu ! (Elle se met à griffonner.) Demain à la première heure, ce billet à Mme  de Ryvère, en mains propres.

ADÈLE. — Madame sort. Accompagnerai-je madame ?

SUZANNE. — Inutile. Dans dix minutes, tu ouvriras à ce cochon d’Estinnes et tu coucheras avec lui si cela te convient…

ADÈLE. — Oh ! madame… que pense donc madame ? (Changeant de ton.) Et la réponse au monsieur d’en bas ?

SUZANNE (fermant son sac et se dirigeant vers la porte). — Je la lui porterai moi-même.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Le lendemain matin, chez Mme  de Ryvère. Celle-ci a peu ou pas dormi. Elle a les yeux rouges. On frappe.

Mme  de RYVÈRE (joyeuse). — Entre, Suzon…

Debray paraît.

Mme  de RYVÈRE. — Eh ! non, c’est monsieur Debray.