HECTOR. — Ah ça, que signifie ? Nous jouons une comédie. Tu questionnes les larbins ! Tu enquêtes à la façon d’un juge d’instruction !… Que de mystères !
Mme de RYVÈRE. — D’abord que je te remercie, mon grand, de m’avoir contentée sans même me demander pour quelle raison j’avais besoin de te voir.
HECTOR. — J’attends que tu m’expliques.
Mme de RYVÈRE. — Voici. J’ai encore un autre service à te demander.
HECTOR (riant et prenant son parti de la situation). — Vas-y.
Mme de RYVÈRE. — Tu possèdes un délicieux pied-à-terre non loin d’ici.
HECTOR (sursautant). — Mais, non…
Mme de RYVÈRE. — Mais si… mais si. Je suis renseignée, comme tu le vois. Je sais même qu’il est merveilleusement meublé et que nulle femme n’y niche pour l’instant. Est-ce exact ?
HECTOR. — Peut-être.
Mme de RYVÈRE. — Tu as la clef sur toi ?
HECTOR. — Ne suis-je pas le portier du temple ?