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Un matin, Rolland lui annonça qu’il allait passer trois jours à Paris.

— Vous êtes libre, lui dit-elle. Prenez votre temps.

Il revint le troisième jour au soir.

Louise entendit arriver la voiture, mais ne sortit point de son appartement.

Le lendemain, à onze heures et demie, la cloche lui apprit que le déjeuner était servi.

Elle descendit. Rolland était appuyé sur le bord de la fenêtre et regardait un bâteau qui descendait 1a Loire.

— Vous avez fait un bon voyage ? demanda-t-elle.

— Un voyage d’affaires et d’agrément à la fois, répondit Rolland d’un ton enjoué.

Elle le regarda et le trouva rayonnant. Alors seulement elle s’aperçut qu’il y avait trois couverts.

— Vous avez un invité ? demanda-t-elle.

— Oui, j’ai un invité… que voici.

La porte s’ouvrit, et Louise vit entrer une paysanne, coiffée d’un bonnet normand, qui