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femme, une fois mariée, devait être entièrement à son époux, pativratâ, dévouée à son mari et attentive aux devoirs du foyer où son propre choix l’avait placée.

Notre Rituel continue, çl. 130 :

Mâtulânç ca pitrivyânç ca çvaçurân ritvijo gurân,
Asâv aham iti bruyât pratyuthâya yaviyasah.

« Aux oncles maternels et paternels, aux bçaux-pères, aux prêtres officiants, aux gurus (quand ils sont) plus jeunes (que lui), qu’il dise, après s’être levé à (leur) encontre : Je (suis) un tel ».


Le commentaire ajoute : qu’il ne les salue pas, nâbhivâdayet, sous-entendu : par d’autres démonstrations. Le mot asau celui-ci ou un tel, dit-il encore, est dans le texte à la place du nom de celui qui salue. Puis, invoquant l’autorité de Hârita, ancien légiste, il attribue la qualité de guru aussi au vieillard par la science, jnânavriddha, et, au vieillard par la mortification, tapovriddha ; de sorte, donc, que les gurus peuvent être plus jeunes que les oncles, et, néanmoins, être leurs aînés.

Le Rituel poursuit, çl. 131 :

Mâtrishvasâ mâtulânî çvaçrûratha pitrishvasâ,
Sampûjyâ gurupatnivat samâstâ gurubhâryayâ.

« La sœur de la mère, la femme de l’oncle, la femme du beau-père (et) la sœur du père, doivent être honorées comme la dame du guru ; elles (sont) les égales de l’épouse du guru ».


Le sens de ce texte, dit le commentaire, est que l’action de se lever à l’encontre de ces femmes et le reste, âdikam,