désirent de toi, qui es l’unique mortel, un descendant, uçanti ghâ te amritâsa etad ekasya cit tyajasam martyasya ; en vain l’assure-t-elle que Tvashta et Savitri les ont destinés dès le sein de leur mère aux fonctions d’époux et d’épouse, garbhe nu nau janitâ dampati kar devas Tvashtâ Savitâ. Qui a connu, lui répond-il, son premier jour ? Ko asya veda prathamasyâhnah ? C’est l’amour, lui réplique Yamî, qui me pousse vers Yama, Yasmasya mâ Yamyam kâma âgant. Peu galamment, il lui répond : Va-t-en vite, yâhi tuyam, et satisfais-toi avec un autre que moi, anyêna mad, etc. Elle insiste encore : Que Yamî, dit-elle, trouve un conjoint dans Yama, Yamir Yamasya bibhriyâd ajâmi. Puis, après un nouveau refus, elle continue intrépidement : Unis ton corps au mien, tanva me tanvam sam piprigdhi. Alors Yama, poussé à bout, dit le mot de sa résistance en s’écriant : Je n’unirai point mon corps au tien ; il est dit pécheur celui qui épouse sa sœur ; na vâ u ta tanvâ tanvam sam papricyâm ; pâpam âhur yah svasâram nigachât. Ton frère, ma toute belle, ne veut pas de toi, na te bkrâtâ subhage vashty etat[1].
Voilà le brahmane, le gardien des mœurs publiques, le législateur d’une société déjà parfaitement policée, qui parle[2]) ; l’homme de nature, l’Adam né du sol, ne s’avise pas de cet argument, et pourtant il avait dit à Ève, son enfant : Tu es un os de mes os, la chair de ma chair, chetzem mechetzamai ou baschar mibeschari[3]. Mais il en