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Faculté des lettres et publiées ensuite, me surprirent donc d’autant plus agréablement, que je ne savais pas qu’il eût dirigé ses recherches toujours profondes et ingénieuses de ce côté. Au milieu d’autres occupations je profitai avec empressement de cette occasion de communiquer aux connaisseurs quelques-unes de mes idées, placées pour ainsi dire en regard de celles de l’auteur dont je pouvais adopter une grande partie. Je transmis mon mémoire au Journal des Débats, dans les feuilles duquel il parut successivement, divisé en cinq articles (1833… 1834). Une telle division n’est pas favorable à une déduction compliquée dont les parties sont étroitement liées entre elles. M. Fauriel ne s’est pas encore prononcé, que je sache, sur la divergence de nos opinions concernant quelques points. Il a publié dans l’intervalle un ouvrage important, l’Histoire de la Gaule méridionale sous la domination des conquérants germains. M. Fauriel prépare un second ouvrage, destiné à faire suite au premier ; cet ouvrage contiendra l’époque féodale et ramènera nécessairement l’historien à la chevalerie avec son cortège obligé, les chants des troubadours et les romans.

L’article suivant, retardé accidentellement, a trouvé place dans la Revue des deux mondes. (1836, août.) Les efforts d’un écrivailleur obscur pour rabaisser les génies les plus originaux dont la littérature italienne s’honore, au niveau des factieux secrètement associés aujourd’hui pour le renversement des états, m’avaient rempli d’une vive indignation. En justifiant le Dante, Pétrarque et Boccace, j’ai pu faire ressortir en même temps le mérite de ces grands hommes comme censeurs hardis des désordres dans l’église, a commencer par les chefs.

Mon investigation de l’origine des Hindous a été imprimée