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très-haut intérêt, composeront un volume à part. C’est cette séparation qui m’a aussi fait supprimer dans l’avant-propos suivant les passages qui n’ont rapport qu’à ces opuscules politiques.

Quand même mon français ferait une figure moins triste à côté de celui d’un écrivain reconnu pour maître, depuis longtemps, en France même, je ne jugerais pas à propos de faire ici ce qui généralement n’est pas de l’office d’un éditeur, je veux dire d’expliquer mes pensées sur celles de mon célèbre ami que je vais publier : je ne trouve ici ni l’endroit ni le temps convenables pour démêler cette affaire. Les choses étant ainsi, je n’ai plus qu’à congratuler le public sur les beaux présents que l’auteur lui a voulu laisser, et faire parler celui-ci.


BONN, ce 1er décembre 1845.


BÖCKING.