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ecclésiastiques et dans les sièges et les batailles. En musique, nous ne sommes qu’un jeu capricieux.

41.

Dans le blason je suis l’épithète d’un lion ; dans la société, d’un adulateur.

42.

Comme verbe, je suis un accident funeste. Otez la lettre qui marque l’infinitif, j’exprime et j’inspire encore la tristesse. En m’ôtant la première lettre, vous pourrez m’adoucir à volonté. Refaites-moi verbe, et vous m’employerez dans le dessin.

43.

Je suis une multitude de grands objets. Néanmoins les quatre lettres qui restent après m’avoir enlevé les deux dernières, suffisent encore pour me porter.

44.

Mon nom appartient à moi seul. Néanmoins, dans le langage de la diplomatie, on m’a fait deux.

45.

Mon premier est une espèce de marché. Mon second était le nom des poètes chez une nation ancienne. Mon tout est une arme dont la mode a passé, excepté chez le pape et le roi d’Angleterre.

46.

L’enclos champêtre d’un pré ou d’un verger est devenu le nom d’une grande résidence qui n’a ni murs, ni remparts, ni enclos quelconque. La connaissez-vous ?