Page:Schlagintweit - Le Bouddhisme au Tibet.djvu/180

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
90
ANNALES DU MUSÉE GUIMET

dans l’orbe pour n’avoir pas respecté (au lieu de se souvenir avec reconnaissance des bienfaits reçus) soit leurs parents, soit les saints Lamas de fondation[1] qui ont obtenu la perfection par leur vertus.

Tous les péchés commis par meurtre et les violations accumulées pendant les existences antérieures, les péchés de mensonge, d’envie, de méchanceté, provenant de l’esprit, tous ces péchés sont absous par cette doctrine sublime.

Sages très parfaits, soyez gracieux et cléments si je n’ai pas bien reproduit les lettres de l’alphabet[2]. Mi-ṛgan-ṣdo-g̣sal-ṛdo-rje a écrit ceci. Louée soit cette feuille afin qu’il gagne l’entière rémission de ses péchés. Ce ṣDig-ḅshagṣ-g̣sor-gyiṣ-ṣpou gri a été achevé en deux jours. »


  1. En tibétain ṛtsa-vai ḅla-ma ; dans un précédent passage, ils étaient appelés ḅla-ma-dam-pa-ḅṛgjoud. Voyez page 86.
  2. Pour l’explication de cette phrase, voir page 37.