Page:Schiller - Ode à la joie, 1874.djvu/5

Cette page a été validée par deux contributeurs.

ODE À LA JOIE DE SCHILLER

Séparateur


Ô Joie, belle étincelle divine, fille de l’Élysée, nous entrons dans ton sanctuaire ivres d’enthousiasme, ô Déesse. Tes charmes réunissent ce que la froide opinion sépare et tous les hommes deviennent frères là où tes douces ailes reposent.

CHŒUR
Soyez unis millions d’hommes ! qu’un seul baiser
enlace l’univers ! Frères, au-dessus du pavillon des
étoiles doit résider un père bien aimé !

Que celui qui a l’inestimable bonheur de posséder un ami, que celui qui a conquis une douce femme unisse sa joie à la nôtre ! et aussi celui qui n’a qu’une âme à lui sur la terre ; mais que celui qui n’a jamais aimé s’éloigne en pleurant de notre cercle !

CHŒUR
Que tout ce qui habite le globe rende hommage
à la sympathie et aspire jusqu’aux étoiles où trône
l’inconnu.