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mieux leur conducteur ; il le croit cependant un fabricant de miroirs du Murano. Nous savons du moins qu’il ne faut pas la chercher dans la Giudecca, et que vraisemblablement elle habite l’île où notre gondolier l’a débarquée. Ce qu’il y a de plus embarrassant dans tout cela, c’est que la désignation qu’en donne le prince ne peut absolument point servir pour la faire reconnaître d’un tiers. L’attention passionée avec laquelle il l’a contemplée est précisément ce qui l’a empêché de la voir. D’après le portrait qu’il en fait, on serait plutôt tenté de la chercher dans le Tasse ou dans Pétrarque, que dans l’île de Murano. Nous sommes obligés d’ailleurs de mettre la plus grande