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me rend heureux ait un nom ? L’amour ! ne ravalez pas le sentiment que j’éprouve par ce nom vulgaire, que mille âmes faibles donnent à la passion qui les séduit. —
De quel nom l’appelleriez-vous ? —
L’être qui l’inspire n’existait point auparavant, et il est nouveau comme lui. Quel autre mortel éprouva ce que je sens ? L’amour ! non ; ce qu’on appelle amour n’est nullement à craindre pour moi. —
Vous avez envoyé Biondello sans doute pour suivre les traces de votre inconnue et prendre quelques renseignements à son sujet : ce que vous a-t-il rapporté ? —
Biondello n’a rien découvert, rien du moins qui puisse me satisfaire. Il l’atteignit à la porte de l’église :