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je reçus le billet suivant de sa part, écrit d’une main tremblante :

« Retournez d’où vous venez, mon cher O*** ; le prince n’a plus besoin ni de vous ni de moi : toutes ses dettes sont payées ; le cardinal lui sert de père. Le marquis est rétabli et ne le quitte pas, non plus que l’indigne Arménien. Tous triomphent ; et au milieu des honneurs et des plaisirs dont ils entourent leur victime, la plaie de son cœur sera bientôt cicatrisée. Le coupable et malheureux Biondello et l’intéressante Séraphina, qu’ils ont sacrifiés à leur sûreté, restent seuls chargés de tout l’odieux de cette trame, où le prince ne voit au reste qu’un zèle res-