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après sa mort. Biondello possédait entièrement sa confiance ; il était le dépositaire de tous ses secrets. Le procurateur, à son lit de mort, lui fit promettre de ne révéler jamais rien à ses parens de ce qui pourrait être à leur avantage, et un legs très considérable devait récompenser son silence. A l’ouverture du testament et à l’examen des papiers, il se trouva des lacunes et des choses embrouillées, que Biondello seul pouvait éclaircir. On vint à lui ; il nia obstinément de rien savoir, et il aima mieux abandonner aux héritiers le legs que lui avait fait son vieux maître, que de violer ses secrets. Des offres considérables lui furent faites de la part des parens ; elles ne purent le tenter ; et pour