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le prince l’avait rencontrée. Il était sorti de bonne heure ; sans doute il était chez elle, et je voulais savoir si sa société avait interrompu les dévotions de la belle inconnue. Il n’y avait personne lorsque j’y arrivai ; mais peu de temps après, je vis entrer Séraphina voilée, et mise comme le prince nous l’avait dépeinte. Lui-même lui donnait la main ; mais ce qui me surprit bien davantage, c’est que l’Arménien, que je ne pus méconnaître quoiqu’il ne fût plus en uniforme russe, les suivait. La crainte que ma curiosité, qui pouvait passer pour de l’espionnage, ne déplût au prince, m’obligea à me retirer avant qu’il m’eût aperçu ; mais j’en vis assez pour être inquiet. Ah ! mon cher