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faire de nouveaux progrès. Dans le commencement, ses visites à l’île Murano étaient fréquentes ; dès la seconde semaine, elles se succédèrent avec moins d’intervalle ; à présent il ne la quitte plus : des soirées entières s’écoulent sans que nous le voyions, et lors même qu’il s’occupe. Je le vois à ses distractions, à ses soupirs, au nom de Séraphina qu’il prononce à demi-voix et comme malgré lui. Tout son être nous paraît changé : il va, il vient comme un homme en songe ; tout ce qui l’intéressait le plus auparavant n’obtient pas même de lui l’attention la plus passagère.

Samedi dernier, j’eus la curiosité d’aller à midi dans l’église où