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Se trouverait-il un acheteur ? dit Biondello.

Les autres convives sortirent alors de la chambre ; et les deux avocats, se trouvant seuls avec lui, commencèrent à lui parler plus clairement. Ils lui demandèrent des détails sur les relations du prince avec le cardinal et son neveu, sur les sources d’où le prince tirait son argent ; ils lui proposèrent enfin de faire passer entre leurs mains les lettres que l’on écrirait au comte d’O***. Biondello les renvoya à une autre fois. Il ne négligea rien pour découvrir qui les avait mis en œuvre ; mais tous ses efforts furent inutiles. À en juger par les offres brillantes qui lui furent faites,