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gicien, dis-je au prince lorsque nous fûmes seuls : Regardez-vous le second esprit comme une chose réelle ? —
Moi ! non en vérité, je n’y crois plus à présent. —
Je ne nie pas que j’en ai été la dupe pendant quelques momens.
Et qui, m’écriai-je, ne l’aurait pas été ? Mais quelle raison avez-vous de changer de pensée ? car ce qu’on nous a raconté de cet Arménien est plus propre à augmenter qu’à diminuer l’idée qu’on peut avoir conçue de son pouvoir.
Ce qu’un scélérat nous a raconté de lui, reprit le prince avec vivacité ; vous ne doutez point, je pense, que le Sicilien n’en soit un ?