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son, elle demanda instamment à prendre le voile, et l’on craignit long-temps de ne pouvoir la faire renoncer à ce dessein. Cependant son confesseur, en qui elle avait une extrême confiance, étant venu à l’appui des sollicitations réitérées de sa famille, on parvint à lui arracher le oui si désiré ; et le dernier jour du deuil fut aussitôt désigné par le vieux marquis pour être celui où il verrait enfin se former une union qui comblait ses voeux, et où il devait disposer en faveur de son fils de son immense fortune.
Ce jour parut enfin, et Lorenzo reçut à l’autel son épouse tremblante. Vers le soir, un festin splendide attendait de nombreux convives dans un salon magnifiquement