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étrangère, jamais il n’avait eu la prétention de donner la sienne comme loi, et tous ses vœux se bornaient à mener la vie tranquille d’un particulier indépendant. Il lisait beaucoup, mais sans trop de choix. Une éducation négligée, l’oisiveté de la vie militaire avaient retardé la maturité de son esprit, et les connaissances qu’il avait acquises dès lors n’avaient fait qu’augmenter la confusion de ses idées. Il était, comme toute sa famille, de la religion protestante, non par conviction, mais par sa naissance ; car jamais, à cet égard, il ne s’était occupé sérieusement de la recherche de la vérité, quoiqu’à une certaine époque de sa vie, il ait eu des momens d’enthousiasme