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la sphère des perceptions, en sorte que chacune de celles-ci reste particulière et sans que l’une puisse jamais être parfaitement semblable à l’autre ?

Lucien.

Il est impossible qu’il puisse en être autrement.

Bruno.

Passons maintenant à une idée générale, celle de la plante, d’une figure, ou de tout ce que tu voudras, et dis-moi si en considérant plusieurs plantes ou plusieurs figures les unes après les autres, cette même idée se change et se détermine tour à tour comme tes perceptions, ou si, au contraire, cette idée générale ne demeure point invariablement la même par rapport aux plantes et aux figures, quelque dissemblables que puissent être celles-ci, et si elle ne reste point, à l’égard de toutes, l’indifférence même, quoiqu’elle leur soit toujours parfaitement conforme ?

Lucien.

Sans doute.