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idéales, les beaux produits de l’art : car l’organisme unit à la matière, c’est-à-dire au principe naturel, la lumière ou l’idée éternelle exprimée dans le fini comme principe divin, tandis que les beaux produits de l’art communiquent à leur tour, à cette même matière, en tant qu’elle est principe naturel, la lumière de cette lumière eu l’idée éternelle exprimée dans l’infini comme principe divi..

Seulement l’organisme apparaissant nécessairement comme une chose individuelle, a toujours avec l’unité absolue le même rapport que les corps pesants, c’est-à-dire le rapport de la différence. Ainsi, dans la forme, l’activité et l’être sont, il est vrai, toujours identiques (en sorte que l’actif y est aussi le passif, et vice versâ), mais en tant que l’organisme est individuel, l’identité ne vient point de lui, mais est produite par l’unité à laquelle se rapporte pour soi comme à sa base. C’est pourquoi il ne saurait y avoir en lui, en même temps, ni extrême activité, ni repos absolu ; mais l’un et l’autre s’y trouvent réunis