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elle, est fini, infini et éternel, devient nécessairement infinie et se change, en même temps, en une possibilité infinie de connaître. Or l’infini, posé d’une manière infinie, est, ce que nous nommons idée générale ; tandis que le fini, placé sous l’infini, engendre le jugement, de même que l’éternel, posé d’une manière infinie, donne la conclusion.

Or, dans cette sphère, c’est l’infinité qui renferme tout, quoiqu’elle soit une simple infinité de l’entendement. L’idée générale est infinie, le jugement est infini, la conclusion est infinie ; car ils s’appliquent à tous les objets et à tous les temps. Mais il est nécessaire de les étudier chacun en particulier.

L’infini dans la perception qui, de nouveau, se trouve posée dans l’idée générale, d’une manière infinie, c’est l’expression de l’idée générale infinie de l’âme qui, avec l’âme elle-même, ne fait qu’un ; le fini est l’expression de l’âme, en tant que celle-ci est l’idée immédiate du corps, et qu’elle ne fait qu’un avec lui ; l’éternel est l’expression du point