Page:Schelling - Bruno, 1845, trad. Husson.djvu/170

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

mes proposé ; ensuite nous pourrons revenir, de la manière la plus sûre, à l’origine de toutes choses, quand nous aurons démontra que tous les contraires par lesquels les choses finies se déterminent et se distinguent les unes des autres, sont formés par cette unique séparation qui n’a lieu que dans l’éternel, et non par rapport à l’absolu, mais seulement en vue des choses séparées du tout pour elles-mêmes.

Mais, pour procéder d’une manière plus certaine et répandre de nouvelles lumières sur notre sujet, récapitulons une fois encore et sommairement ce sur quoi nous sommes tombés d’accord,

Lucien.

Avec plaisir.

Bruno.

Ainsi, la connaissance infinie peut seulement exister comme l’âme d’une chose qui représente en soi le fini infini, c’est-à-dire l’univers.

Lucien.

Il en doit être ainsi ; car nous avons déjà dit