Page:Schelling - Bruno, 1845, trad. Husson.djvu/149

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

d’elle, car elle est à elle-même l’unité ; mais alors elle ne saurait être de celles qui sont le plus sujettes à la pesanteur et qui sont les plus denses. Par la même raison, les plus denses posséderont le temps en elles d’une manière moins parfaite ; enfin, celles qui participent le moins au temps sont aussi les moins individuelles, les moins séparées de l’unité, et par conséquent, moins soumises aux lois de la pesanteur, qui » de la part de la chose, exige un rapport de différence. Appliquons cela aux corps célestes, et nous comprendrons pourquoi ceux auxquels le temps a été incorporé de la manière la plus parfaite, sont aussi ceux qui sont d’une nature plus élevée, ceux qui expriment le mieux, par leurs mouvements, l’égalité qui est en eux, ceux qui, enfin, n’ont qu’une densité moindre. Ensuite, nous verrons aussi pourquoi les plus denses n’ayant qu’imparfaitement le temps en eux-mêmes, s’écartent, plus que les premiers, de la forme la plus belle du mouvement ; et enfin, pourquoi ceux qui ont le moins en eux l’expression du