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moment l’appui de sa plume[1]. Dans une brochure datée de 1748, l’Encyclopédiste soutint plaisamment que ce qui distinguait surtout des chirurgiens les docteurs de la Faculté était d’avoir payé 2.000 écus pour frais de diplômes.

« Il me paraît ridicule, dit-il, que dans des occasions où Petit se trouverait à côté d’un malade avec un P… (probablement Procope qu’on traitait de médecin comique) ou quelque autre embryon de la Faculté, celui-ci se crût en droit de commander… Quoi ! un homme habile, un Quesnay, parce qu’il n’est que chirurgien, se taira devant un P…, parce qu’il en a coûté 2.000 écus à ce P… pour obtenir le grade d’ignorant médecin ! »

    Morand qui a une grande réputation dans Paris, Bagieux, qui s’en est acquis depuis longtemps dans l’armée, La Martinière, que le roi paraît aimer beaucoup… et un nommé Quesnet, qui est à M. le duc de Villeroy. C’est celui qui a le plus travaillé, à ce qu’on dit, au grand mémoire des chirurgiens ». Il s’agit du Mémoire présenté au roi par son premier chirurgien. où est exposée l’ancienne législation sur la chirurgie en France, imprimée en 1749. — La Martinière fut nommé premier chirurgien.

  1. Œuvres de Diderot.