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de chirurgien juré. Il légua en même temps sa terre de Marigny à la communauté des chirurgiens de Paris, avec l’obligation d’employer une partie des revenus à donner des jetons à 40 membres de l’Académie à la fin de chaque année et d’allouer en outre au secrétaire, c’est-à-dire à Quesnay, une rente de 3.000 livres.

Par un codicille du 20 avril, il précisa que la rente de 3.000 livres serait payée à dater du jour de son décès. Mme Issert, sœur du testateur et usufruitière de ses biens, attaqua cette disposition et insinua qu’ayant été prise presque à la veille de la mort de la Peyronie, elle avait été suggérée par Quesnay « non satisfait du retardement » du paiement de la rente. Elle fut déboutée par une sentence du Châtelet du 29 août 1747, que confirmèrent un arrêt du Parlement du 8 juillet 1748 et un arrêt du Conseil.

Par la mort de La Peyronie, Quesnay devint le chef de la défense des chirurgiens et l’on parla de lui pour le poste de premier chirurgien du roi[1]. Diderot lui prêta à ce

  1. Mémoires du duc de Luynes : « Il paraît qu’il n’y a que quatre sujets pour lui succéder (à La Peyronie),