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avec les docteurs de province[1]. D’après le Dictionnaire des sciences médicales, un procès, dont nous n’avons pas trouvé trace ailleurs, aurait été engagé à ce sujet.

La Peyronie avait assez de crédit pour triompher de ses ennemis ; Quesnay n’avait encore que la protection et l’amitié de celui-ci, mais elles ne lui firent pas défaut.

« C’est un gendre de Quesnay, nommé Hévin, écrit Mme de Tencin le 8 mai 1744, qui a la place du premier chirurgien de Mme la Dauphine, et c’est un garçon de La Peyronie qui est chirurgien ordinaire. Le premier n’est connu que par l’Almanach royal et n’a assurément aucune réputation et l’autre est au-dessous de rien ».

La Peyronie, après avoir placé le gendre de Quesnay, assura par un legs important une situation à son ami[2]. Par un testament du 18 avril 1747, il lui laissa cinq actions de la Compagnie des Indes et lui fit remise en capital et intérêts des 3.000 livres qu’il lui avait autrefois prêtées pour acheter une charge

  1. Les chirurgiens de Saint-Côme avait prix un engagement du même genre vis-à-vis des barbiers.
  2. Lorin, François Quesnay.