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Fouchy, dans son Éloge, constate que le « changement d’état » de Quesnay lui fut souvent reproché.

Hévin avait écrit dans sa note manuscrite :

« La véritable raison qui détermina puissamment Quesnay à se dévouer à la pratique de la médecine interne uniquement n’est pas ignorée de ses enfants et de ses amis particuliers. La goutte dont il était atteint dès l’âge de vingt ans et qui souvent se portait sur ses yeux et occupait le plus ordinairement ses mains et ses doigts l’avertissant assez que les ouvrages manuels de la chirurgie lui échapperaient bientôt, il prit le parti de faire usage des inscriptions en médecine qu’il avait prises dans sa jeunesse, et, pendant la campagne de 1744, où il avait suivi le roi à Metz, il reçut à Pont-à-Mousson les degrés de bachelier et de docteur en médecine après avoir subi, dans les délais fixés par les règlements, les examens ordinaires et soutenu publiquement, le 9 septembre 1744 ; une thèse De affectibus in genere qui fut imprimée et que je conserve. »

    quête importante pour les médecins de la Chambre royale.